Epalinges dans l'histoire

Rétrospectives palinzardes

Durant plus de cinquante ans, notre ancien Syndic Francis Michon a enchanté les lectrices et lecteurs du Palinzard, journal qu'il a cofondé en juin 1969, avec une multitudes d'anecdotes insolites et de détails passionnants sur le passé de la commune. Ces articles portent tout aussi bien sur les surnoms des habitant-e-s d'Épalinges que sur les bêtes qui ont peuplé notre territoire ou encore sur les personnages locaux et les lieux-dits qui ont marqué son histoire. Après avoir publié son tout dernier article dans Le Palinzard de décembre 2022 (sur les origines du nom d'Épalinges), il a transmis à la Commune une liste des textes les plus significatifs parus au fil des ans, sélectionnés selon ses propres critères. Les pluparts sont de sa plume, mais d'autres auteurs viennent compléter la liste.

Bonne lecture... et bon voyage vers notre passé !

 

1. pdfBut du Journal d’Épalinges (juin 1969)

2. pdfÉpalinges en résumé (juin 2020)

3. pdfHistoires de molasses (septembre 2019)

4. pdfÀ l’aube de notre histoire (septembre 2021)

5. pdfLe territoire d’Épalinges (décembre 2020)

6. pdfLes chemins d’Épalinges (septembre 2020)

7. pdfLa route du Village (janvier 1972)

8. pdfLa colonisation de Ballègue (juin 1971)

9. pdfL’arrivée de la famille Mermier en Ballègue (juin 1974)

10. pdfLe Bornalet (juin 1986)

11. pdfLe château d’eau du Bornalet (mars 2020)

12. pdfMauvernay, hameau disparu (juin 2005)

13. pdfCréation du hameau de Montéclard (Mars 2002)

14. pdfLe Pré d’Yverdon (décembre 2018 et mars 2019)

15. pdfÉtymologie palinzarde (juin 2022)

16. pdfLe parcours d’une famille d’immigrants (septembre 2017)

17. pdfLes anciennes familles d’Épalinges (juin 2018)

18. pdfLes surnoms des Palinzards (septembre 1987)

19. pdfHistoire des Tuileries (décembre 1988 et juin 1989)

20. pdfLes cimetières d’Épalinges (décembre 1987 et décembre 2007)

21. pdfLaure Pache, gravière et cimetière (juin 1984)

22. pdfLe Moulin Rose (septembre 2021)

23. pdfLa scierie d’Épalinges (septembre 1985)

24. pdfLes laiteries de la commune (mars 1987)

25. pdfGustave Pache et nos forêts (juin 1982)

26. pdfLe bois de l’Adèle (décembre 2019)

27. pdfL’assurance bovine en anecdotes (décembre 1988)

28. pdfLa lutte contre le feu (septembre 2006)

29. pdfLes aléas d’une guérisseuse (mars 2019)

30. pdfDrames à Épalinges (décembre 2018)

31. pdfDe comptes en contes (juin 2001)

32. pdfÉpalinges au temps jadis (septembre 2001)

33. pdfLouisa Favrat, un témoin de la vie d’autrefois (décembre 1970)

34. pdfGeorges Pache, petit paysan typique d’Épalinges (juin 1983)

35. pdfLouis Goumaz, un artisan d’une autre époque (septembre 1971)

36. pdfHenri Rod et la maison d’éducation (décembre 1985)

37. pdfHermann Narbel et le golf (mars 1988)

38. pdfViolences et arnaques (juin 2006)

39. pdfBribes d’histoire locale (septembre 2009 et décembre 2009)

40. pdfLouis Regamey, un Palinzard original (septembre 1989)

41. pdfÉpalinges et Cognac avec le professeur Henri Rieben (décembre 1989)

42. pdfYvonne Béboux, marraine d’Henri Rieben (juin 1989)

43. pdfSylvana et la famille Cevey (décembre 2003)

44. pdfOù sont les neiges d’antan ? (mars 2022)

45. pdfÉpalinges, ses renards et ses loups (juin 2021)

46. pdfLa fondation de l’Abbaye (juin 1975)

47. pdfLes tyâ-caïons (juin 2017)

48. pdfAlfred Blanc, paysan, boucher et braconnier (décembre 1982)

49. pdfLes p’tits Chapuis (décembre 1986)

50. pdfAlice Nicolas et les glacières d’Épalinges (décembre 1983)

51. pdfLouis Pilet, l’homme-orchestre de notre commune (juin 1985)

52. pdfDes votations atypiques (mars 2021)

53. pdfAdieu au cercle de Pully (décembre 2006)

54. pdfRequiem pour la paroisse des Croisettes (mars 2000)

55. pdfLes armoiries d’Épalinges (décembre 2021)

56. pdfLe nom d’Épalinges (décembre 2022)

Livre "L'église des Croisettes - 350 ans"

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Le livre "L'église des Croisettes - 350 ans" est en vente auprès du Service des finances au prix de CHF 20.00

D'autres publications sont également disponibles sur demande

Chiffres, données et évolution de la population

Evolution démographique

Evolution démographique 1803 2021

Finances communales

  • Recettes totales en 1950 : CHF 89'754.00 (déficit de CHF 15'581.00) ;
  • Excédent de revenus 1964 : environ CHF 300'000.00 ;
  • Recettes totales du budget 1965 : CHF 833'000.00 ;
  • Seuil du million de recettes totales dépassé pour la 1ère fois en 1965 avec un excédent de revenus de
    CHF 105'562.00 ;
  • Seuil des CHF 10 millions de recettes totales dépassé en 1981 ;
  • Excédent de revenus extraordinaire (impôt sur les successions et gains immobiliers) en 1990:
    CHF 9'089'504.00 ;
  • Seuil des CHF 20 millions de recettes totales dépassé en 1993 ;
  • Seuil des CHF 30 millions de recettes totales dépassé en 2001 ;
  • Seuil des CHF 40 millions de recettes totales dépassé en 2012 ;
  • Seuil des CHF 50 millions de recettes totales dépassé en 2015 ;
  • Budget 2019 : environ CHF 55 millions de recettes totales.

Histoire de la commune

Épalinges à travers les âges

La première mention connue du nom d’Épalinges dans un document date du 12ème siècle et c'est au début du 13ème siècle que l'on découvre la première énumération des charges pesant sur les habitants d'Épalinges, avec un descriptif de la commune.

Le village, créé par des défrichements successifs sur la forêt joratoise, constituait une sorte d'enclave entre deux zones forestières qui sont les râpes orientales et occidentales, objets d'une grande rivalité entre l'évêque de Lausanne et ses sujets, les Lausannois ; la communauté rurale était pauvre et vivait sur de petites propriétés en arrondissant ses ressources grâce à des activités accessoires, telles que l'approvisionnement du marché de Lausanne ou les charrois (transports effectués avec des chariots).

Durant la première moitié du dernier siècle, la population s'est stabilisée autour de 800 habitants. Il est assez surprenant qu'elle ait été en mesure de maintenir son autonomie au cours des siècles. Toutefois cette indépendance n'a tenu qu'à un fil.

En effet, le problème de la fusion avec Lausanne fût posé d'abord en 1942. Puis en 1945, contre l'avis de la Municipalité d'alors, la commission du Conseil, unanime, recommandait la fusion avec la capitale. Après une longue discussion, le vote du législatif enregistra une parfaite égalité entre les "oui" et les "non" ; le Président du Conseil refusa de trancher. On reprit donc le débat lors de la séance suivante et le 17 mars 1945, le Conseil renonça à cette fusion à une forte majorité vu les remous qui agitaient la capitale ! Ce qui s'était passé n'était autre que le renversement de majorité survenu lors des élections communales, dont les communistes sortirent vainqueurs ; la gauche lausannoise avait ainsi, sans le vouloir, sauvé Épalinges.

L'expansion d'Épalinges commence dès 1950 ; en moins de 50 ans, la population palinzarde a presque décuplé. Elle dépasse aujourd'hui les 9'000 habitants, dont 20 % d'étrangers originaires de plus de 40 pays. Lorsque le territoire communal sera entièrement construit, le seuil de 12'000 habitants devrait être franchi.

L'urbanisation progressive et continue a permis de digérer cette expansion, avec pour conséquence que l'agriculture, prépondérante à la fin de la seconde guerre mondiale, a presque entièrement disparu ; il ne reste qu'une exploitation aujourd'hui.

Sans négliger les problèmes d'infrastructures et d'administration, les autorités portent, depuis plus de 30 ans, l'accent sur l'intégration de la nouvelle population à la communauté locale afin qu'Épalinges se crée une identité qui lui permette de garder son autonomie. Les moyens mis en œuvre ont permis, dans un premier temps, de construire la grande salle, l'Auberge communale attenante et l'aménagement de la Maison de commune.

Dans un deuxième temps, après avoir acquis une parcelle de 10 ha, un centre commercial et de l'habitation ont été créés. Ils s'articulent autour d'une grande place, puis un parking à l'extrémité duquel se trouve un centre sportif, une salle omnisports, un local pour les jeunes et un four à pain.

Un effort particulier a également été porté sur l'amélioration du réseau routier, sur la sécurité des piétons avec la création de trottoirs, de l'aménagement du carrefour de l'Union avec un passage sous voie et du dénivelé du Grand-Chemin, sans oublier la construction de plusieurs collèges, des habitations à loyers modérés, la création de transports publics internes à la commune avec un service de taxibus et l'entretien de 92 ha de forêts très appréciées par les promeneurs palinzards.

Histoire de la Maison de Commune

A la fin des années 50, l'administration ne parvenait plus à œuvrer dans des conditions acceptables, faute de place dans les locaux de l'actuel collège du Village. Elle a donc été répartie dans plusieurs bâtiments sur le territoire communal.

L'ancienne Auberge de la Croix-Blanche et 1'143 m2 de terrain furent acquis le 28 décembre 1965 pour le prix de CHF 360'000.00. Toutefois, pour des raisons financières, la transformation de l'édifice fut retardée.

C'est donc le 5 novembre 1976 que le regroupement des services administratifs communaux a été opéré, par l'inauguration de la nouvelle administration après travaux de transformation du bâtiment de l'ancienne Auberge palinzarde.

Des travaux de modernisation ont ensuite eu lieu en 1990 et une réorganisation complète des infrastructures a été effectuée et s'est terminée le 17 octobre 2008.

Armoiries

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Histoire des armoiries d'Epalinges

En 1921, Epalinges adopte ses armoiries en reprenant les émaux de Lausanne, couleur de l'évêque blanc et rouge ; elle y fait brocher un jars noir, en souvenir du sobriquet de ses habitants, les palinzards, surnommés les bégous en patois, signifiant le mâle de l'oie ou le jars (Descriptif de l’écusson _ source hiéraldique : Coupé d’argent et de gueules au jars de sable brochant, becqué du second). 
 

Il est actuellement possible d'en admirer un, avec sa compagne, dans l'enclos qui leur est réservé dans la ferme de la Girarde, au chemin du même nom (en face de l'EMS de la Girarde). Le premier jars a été offert à la Commune en 1974. Un article dans le Journal d'Epalinges relate cet épisode.

pdfArticle Epalinges Journal Mars 1974

 

Utilisation des armoiries communales dans un document non officiel :

La Municipalité d’Epalinges, à la suite d’une interpellation de Mme la Conseillère communale Paulette de Vrieze Stan (PLR) dans la séance du Conseil communal du 13 décembre dernier (pdflien sur la réponse à l’interpellation de Mme de Vrieze Stan) souhaite rendre attentive sa population sur le fait que l’usage de l’armoirie communale est réglementé par la Loi fédérale pour la protection des armoiries publiques et autres signes publics (RS 232.21, adoptée par le Parlement suisse le 21 juin 2013). Cette loi démontre une protection accrue notamment des armoiries communales.

Découlant de ladite loi, le Conseil d’Etat vaudois a adopté, le 21 décembre 2016, un nouvel arrêté sur les armoires communales.

En savoir plus : lien sur la LPAP,                     
                       lien sur l’arrêté cantonal adopté par le Conseil d’Etat


Loi fédérale pour la protection des armoiries publiques et autres signes publics LPAP (RS 232.21) :

La LPAP mentionne, à son article 8 «  Armoiries » (section 2 – Emploi) :

« Les armoiries de la Confédération suisse, celles des cantons, des communes et des autres collectivités publiques reconnues par le droit cantonal, les éléments caractéristiques des armoiries cantonales en relation avec un écusson et les signes susceptibles d’être confondus avec eux ne peuvent être utilisés que par la collectivité concernée ». Lorsque la loi parle de la collectivité concernée, elle parle de la collectivité disposant d’une personnalité juridique de droit public, soit en l’occurrence la commune. Il apparaît important de préciser ici qu’un comité de pétitionnaires n’entre pas dans cette définition, sa forme juridique étant tout au plus celle de l’association de droit privé (art. 60 ss CCS), voire de la société simple.

L’article 10 « Drapeaux et autres emblèmes », quant à lui, renseigne sur l’emploi des « Drapeaux et autres emblèmes de la Confédération, ceux des cantons, des communes et des autres collectivités publiques reconnues par le droit cantonal ainsi que les signes susceptibles d’être confondus avec eux peuvent être utilisés pour autant qu’un tel emploi ne soit ni trompeur, ni contraire à l’ordre public, aux bonnes mœurs ou au droit ».

Est réputé, en particulier, contraire aux bonnes mœurs un emploi de nature à tromper sur de prétendus rapports officiels avec la commune ou qui déconsidère les armoiries. La législation vaudoise prescrit pour sa part que les armoiries ne peuvent être créées ou modifiées sans l’assentiment du Conseil d’Etat.

Ainsi tout usage des armoiries par un tiers, s’il n y a pas de rapports officiels entre ce dernier et la commune, doit être exclu.


Application de la Loi :

La Municipalité entend appliquer les articles de la loi LPAP à la lettre afin de s’assurer d’une bonne utilisation de l’écusson communal. Cette loi donne tous les outils nécessaires à la commune en la matière (allant de la compétence pour donner autorisations à des tiers (article 8) jusqu’aux voies de droit permettant d’attaquer, soit l’article 19 « Renversement du fardeau de la preuve »). En cas d’abus, les moyens de défense varient selon les cas. Il y a la plainte pénale ou le procès civil à ouvrir auprès de la Cour civile du Tribunal cantonal.
Information à la population :

La population d’Epalinges sera informée prochainement de cette nouvelle mesure dans le journal « Le Palinzard, (édition de juin 2017).

Par ailleurs, la Municipalité se penche sur la possibilité d’autoriser l’utilisation d’un logo communal (à l’exemple de celui figurant sur le journal « Le Palinzard ») qui ne sera en conséquence pas l’écusson communal officiellement protégé, lorsque des demandes d’autorisations seront déposées, et que l’Exécutif s’estimera ouvert à associer à la démarche un signe permettant à cette dernière d’avoir un lien avec l’image de la commune, sans pour autant qu’il y ait un caractère officiel.

 

Contact :

Si vous souhaitez faire usage, à bon escient, de l’armoirie communale, vous voudrez bien adresser une demande écrite au Greffe municipal, Route de la Croix-Blanche 25, 1066 Epalinges ou par courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le greffe municipal reste à disposition pour tout renseignement ou question : 021 785 61 00.